En cinq ans, 2 millions de personnes supplémentaires vivent dans des territoires où il manque des médecins.
La désertification médicale c’est ce dont va souffrir la ville de l’Isle-sur-le-Doubs dans les toutes prochaines années.
Actuellement quatre médecins, son nombre va baisser à deux médecins généralistes avant l’horizon 2015 – 2020.
Les inquiétudes des patients sont elles aussi nombreuses pour les prochaines années.
Après le désert industriel et économique dont souffre ce territoire, il pourrait bientôt se grever un désert médical.
Depuis quelques années, l’État multiplie les mesures d’incitation financière pour lutter contre les déserts médicaux.
Pour 2013, 200 contrats de praticiens territoriaux de médecine générale seront ouverts.
Cette mesure du « pacte territoire santé » annoncé fin 2012 et publiée au Journal officiel le 15 août 2013 permettra aux médecins qui accepteront de s’installer dans une zone où il en manque de se garantir une rémunération mensuelle de 3 640 euros net, ainsi qu’un forfait en cas d’arrêt-maladie ou de congé maternité.
Ces avantages pourraient faire basculer ceux qui hésitent à l’idée de rejoindre une zone au faible taux de médecins.
A noter aussi, le versement d’une bourse de 1 200 euros par mois versée aux étudiants à condition qu’ils exercent ensuite dans une zone sous-dotée.
Ces avancées positives, qui dépassent toute idéologie, font peser à juste titre une responsabilité dont ne pourrait s’absoudre les collectivités locales !
La ville de l’Isle-sur-le-Doubs et la Communauté de communes des Isles du Doubs doivent être les acteurs de l’arrivée de nouveaux médecins dans notre territoire. Ce qui n’est pas le cas depuis un moment déjà…
Bien amicalement,
Fabrice
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