
Dans ce billet du jour, deux sujets me préoccupent.
Le premier concerne la situation internationale avec ce conflit israélo-palestinien qui n’en finira décidément jamais.
Alors que la nécessité du pardon au Moyen-Orient paraît aller de soi.
Il y aura beaucoup moins de guerres sur cette terre le jour où les hommes cesseront de vouloir se venger.
Regardons le conflit israélo-palestinien.
Tant que les habitants de chaque camp voudront venger le frère, la cousine ou l’oncle tués par l’ennemi, la guerre continuera, produisant chaque jour plus de morts… à venger.
Ça ne finira jamais tant que l’on n’aidera pas ces hommes et ces femmes en souffrance à faire le deuil, non pas de leurs morts, mais… de leur vengeance.
Ravaler sa colère aide à se purger de la haine accumulée.
Simple à écrire mais… seul le premier acte symbolique le permettra.
Autre sujet, autre mal, autre forme d’extrémisme.
Cette semaine, le journal Marianne apporte l’effet d’une bombe avec Marine Le Pen en tête d’un sondage à l’élection présidentielle.
Quelques raisons malheureusement à cela…
Gauche comme droite ont perdu l’estime du peuple dont l’exaspération est à son comble.
Peut-être serait-il temps d’écouter et d’entendre l’avis de tous.
Et de comprendre enfin que la crise actuelle est d’abord une crise de moralité.
Ce n’est pas plus à gauche ou plus à droite qu’il faut être. Mais plus haut !
Dans cet ordre d’idée, un président de la République ne doit pas seulement être le témoin du passé mais le représentant de l’avenir.
En cela il est inconcevable de livrer des frégates à la Russie.
Ce serait comme si la France de 1938 avait livré des navires à l’Allemagne.
Si on se cache cela, on refuse de voir ce qu’il se passe devant nos yeux.
Pour conclure, j’ai passé la deuxième partie de mes vacances non loin du village de Jean Jaurès, Carmaux.
Et pour le centenaire de sa mort, je rendrai hommage à Jean Jaurès !
Au courage de l’homme devant l’adversité, à l’intelligence de celui qui inventa le Socialisme et pour toutes ses pensées idéologiques qui méritent aujourd’hui d’être remises au sens de valeurs et de croyances fondamentales.
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire. »
Bonne fin de vacance.
Merci pour votre fidélité.
Amicalement,
Fabrice
Jean Marie V
5 août, 2014 à 9:01 :59
Votre écrit est œuvre d’un profond humanisme