
Vous avez déjà pu le constater si vous lisez régulièrement ce blog.
J’aime disserter autour des affaires de politique étrangère.
Aujourd’hui c’est un des seuls leviers où chaque état a encore un rôle à jouer : l’économie étant très versatile, et dépendant en fait uniquement du privé.
Vous le savez aussi, sans doute.
Au temps où j’étais encore au PS… ( voilà plus d’un an). J’ai passé quelques années dans les amis proches des collaborateurs de l’actuel ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius.
Sa politique est de qualité. Et d’ailleurs, elle n’est pas très éloignée de celle de son prédécesseur Alain Juppé. C’est une preuve encore que la couleur de la politique nationale n’a rien à voir au niveau international.
En ce début de semaine, au sein de ce blog notes, deux situations me préoccupent.
La première concerne les États Unis d’Amérique.
Il y a six ans, un jeune sénateur noir de l’Illinois, Barack Obama, parvenait au pouvoir à la Maison Blanche.
Cette élection, puis sa réélection en 2012, démontraient de façon remarquable l’évolution des mentalités dans ce pays longtemps miné par la ségrégation raciale.
Dans cette Amérique contemporaine, les fractures et les vieux démons ressurgissent avec l’affaire Ferguson.
Cette affaire rappelle la longueur du chemin qu’il reste à parcourir pour abolir les « frontières de la couleur ».
Le conservatisme et le communautarisme sont les œillères de la démocratie.
Ce que nous constatons aussi au moyen orient.
J’ai entendu dernièrement sur les antennes de BFM TV / RMC que certains analystes en politique étrangère voyaient se poindre une 3ème et déplorable guerre mondiale.
La position géopolitique de la Syrie, en Irak et dans l’Est de l’Europe pose de réels problèmes.
D’un côté, Barack Obama est de retour dans le bourbier irakien pour contrer les offensives djihadistes dans le nord de l’Irak.
De l’autre, les pays occidentaux s’émeuvent, à juste titre mais pour l’instant sans rien faire, du sort des chrétiens d’Irak menacés par l’Etat islamique.
Derrière ces deux approches différentes se jouent l’avenir de la paix partout dans le monde !
La paix…
Un rêve ?!
Toujours un sentiment d’inachevé à chaque fois que ressurgit l’horreur…
Singulièrement quelques jours après que le terrorisme islamiste ait franchit un nouveau degré dans l’horreur avec la décapitation effroyable du journaliste américain James Foley devant nos écrans.
Disparu en novembre 2012, pendant un reportage en Syrie, James Foley, 40 ans, a été gardé de longs mois dans l’attente du moment propice où son exécution aurait le plus de poids politique.
La mise en scène et la diffusion de son assassinat assurent à l’État islamique un écho planétaire instantané.
Le terrorisme ne reculera devant aucune cruauté pour imposer sa conception de l’islam.
Plus que jamais, nous devons rassembler nos efforts pour la PAIX !
Cordialement,
Fabrice Frichet
Attali J
26 août, 2014 à 9:16 :39
Fabrice,
Votre écrit est brillant sur la forme.
Et sur le fond, il pèse lourd. Votre vision vous est propre.
Votre réflexion mérite que l’on s’y attarde.
Cordialement,