
Crise sociale, dérèglement climatique, crise financière et crise démocratique : tous les voyants sont au rouge.
Les Français savent que la France va mal.
Les mauvais chiffres de la croissance et du chômage en sont un des exemples.
Tout comme l’est la situation de l’école française, de la solidarité, des villes et de leurs quartiers.
En ne prenant pas conscience de la gravité de la crise, la classe politique française tous partis confondus n’est tout simplement pas au niveau du moment historique actuel.
La France est à ce moment historique où elle est obligée si elle veut avancer d’être unie.
En 10 ans, la France a perdu 750 000 emplois industriels. Cette catastrophe économique et sociale est une tragédie pour nos entreprises, pour nos territoires ainsi qu’une menace à terme pour notre démocratie. Et… la France n’est pourtant pas dépourvue de talents et de TPE-PME innovantes.
Et tout commence par une prise de conscience collective de l’état du pays et de l’urgence de la situation.
Dernièrement, Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’Économie a dit dans une interview à Ouest France :
« Il n’est pas interdit d’être de gauche et de bon sens ».
Ce qui me semble être une mise au point d’importance tellement la cacophonie entre le gouvernement et les frondeurs s’amplifie.
Trop longtemps « être de gauche » s’est voulu être anti patron ou contre l’entreprise.
Au niveau local, que n’ai-je pas essuyé au cours des précédents mois quant à ma proximité avec le tissu économique local sur la ville de L’Isle-sur-le-Doubs et sur la Communauté de communes des Isles du Doubs.
L’avenir, pour notre territoire nous donnera raison.
Car être élu ce n’est pas penser seulement à aujourd’hui. C’est aussi agir pour demain. Trop peu l’ont à l’esprit.
Et force est de constater que je n’ai pas bougé.
Je n’ai jamais fait parti de la gauche radicale. Et pour moi, le marxisme n’a jamais été une référence.
En effet, je pense profondément que l’entreprise est le cœur de notre économie.
C’est elle qui emploie.
C’est elle qui porte l’innovation et l’investissement productif.
J’ai 38 ans.
J’ai depuis plus de 20 ans des convictions d’homme de gauche.
Mais je crois dans les vertus du libéralisme étatique et de la concurrence.
Je suis favorable à une politique de l’offre fondée sur le compromis entre l’État et l’économie de marché, ainsi que sur la négociation entre le patronat et les syndicats.
Je suis favorable à une politique de l’offre où l’écologie a une importance, pas dans les mots, mais dans les actes.
J’ai deux enfants. Je sais ô combien le futur de notre planète comptera pour les générations futures.
Plus que jamais, il est indispensable d’engager la conversion social-écologique de notre économie, d’avancer vers un nouveau modèle de développement différent de nos modes de production et de consommation actuels. Et d’en aborder les différentes facettes : maîtrise de la consommation d’énergie, développement des énergies renouvelables et de nouvelles filières industrielles, création d’emplois, lutte contre la précarité énergétique….
L’offre : clef de la croissance, de l’emploi, de l’environnement et du social.
Bref je crois au réalisme économique et aux lois du marché régulé par l’État !
Plus adhérent du Parti socialiste que je suis depuis plus d’un an et demi, j’ai été effaré de voir, au cours de la dernière Université d’Été du PS, que l’on pouvait être sifflé parce que l’on prononçait le mot « entreprise ».
Alors que c’est cela qui fait vivre des millions de salariés.
Ce climat anxiogène n’incite pas nos concitoyens à croire en eux et à investir.
Au contraire par manque de visibilité et de confiance en l’avenir, cela les renforcent à se réfugier dans le placement bas de laine au lieu de consommer.
C’est le drame économique actuel et c’est ce qui explique ce retard d’une relance économique attendue depuis maintenant plus de 3 ans.
C’est dramatique pour notre pays car la consommation demeure le principal moteur de croissance.
Après, il y a surabondance de consommation et consommation intelligente.
C’est ce deuxième point dont j’écris.
Amitié,
Fabrice
Vougacourt
19 septembre, 2014 à 8:46 :11
Bjr,
J’habite Voujeaucourt.
Votre vision économique, je la connaissais en ayant lu vos livres disponibles aux lecteurs sur la bibliothéque de Montbéliard.
J’ai suivi par la suite votre blog.
Je vous incite à persévérer car vous avez comme on dit dans le jargon du rugby du coffre