Le Parti socialiste a été éliminé dès le premier tour de la législative partielle de l’Aube, pour l’ancien siège de François Baroin.
Pour des raisons qui risquent de se retrouver dans les scrutins prochains… !!
C’est presque devenu un non-événement !
Car depuis 2012, c’est la quatrième fois qu’un candidat PS est éliminé au premier tour d’une élection législative.
Dans ce premier tour de la législative partielle de l’Aube, les scores sont :
14,69 % des voix pour le candidat PS.
40,71 % des voix pour le candidat UMP.
Et les deux éléments les plus graves ce sont les 27,64 % pour le candidat Front national et aussi une abstention massive de 75 %.
A quelques mois des élections départementales de mars, cette élection partielle dans l’Aube, comme celle qui viendra début février dans la 4éme circonscription du Doubs concentre tous les ingrédients du piège qui menace le PS à court terme.
Ce qui pourrait lui fait craindre une quasi-disparition du paysage politique local avec l’effet redoutable du système électoral.
Je m’explique.
Conçu pour favoriser les deux partis de gouvernement, ce système se retourne aujourd’hui en boomerang avec l’émergence d’une troisième formation.
Et une poussée du FN qui risque de condamner le PS.
Je reprendrai, ici pour conclure, l’idée du politologue Gérard Grunberg, récemment dans « Le Figaro », selon laquelle :
« Il est possible que 2017 mette fin au cycle politique » qui faisait du PS « l’un des deux grands partis d’alternance ».
La situation est gravissime.
Elle touche à ma famille politique d’origine.
Je ne peux pas donc m’en réjouir !
FF
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