François Hollande et Bernard Cazeneuve réalisent un sans-faute depuis le début de l’année.
Tout comme le premier ministre l’avait fait jusqu’alors.
En cette fin d’après-midi, je reviendrai en quelques lignes sur les propos de Manuel Valls et notamment le mot « apartheid ».
Mal approprié, déplacé, et choquant, c’est une évidence.
Le mot est d’autant plus blessant que la France n’est pas le régime raciste de l’apartheid en Afrique du Sud.
Il ne faudrait pas, néanmoins, oublier les causes de cette erreur, volontaire peut-être, mais préjudiciable pour les valeurs fondamentales de la République française.
La situation dans certains quartiers est rendue difficile vu qu’elle conjugue les problématiques territoriales, sociales et ethniques.
Manuel Valls a demandé hier une réflexion sur le rétablissement de « la peine d’indignité nationale ».
Quèsaco ?!
L’indignité nationale est une sanction pénale rétroactive, créée en 1944. A la Libération, elle a touché quelque 100 000 personnes.
Cette peine entraîne un bloc indivisible de privations de droits : perte des droits civiques, interdiction d’exercer certaines fonctions ou métiers, confiscation des biens, et donc de la possibilité de les transmettre à ses héritiers.
Dans le cas précis de la lutte contre le djihadisme, à quoi servirait l’indignité nationale ?!
A mon avis, à pas grand-chose sinon à rien !
Car d’une part, les djihadistes ne sont pas des vichystes. La privation de droits est leur dernier des problèmes.
Et d’autre part, juridiquement, ce type de peine n’existe plus en droit français car les peines infamantes ont disparu du code pénal.
FF
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