Un appel est lancé par une partie des maires ruraux pour manifester ce mercredi à Paris devant l’Assemblée nationale contre les dispositions de la loi NOTRe, la Nouvelle Organisation de la République.
De nombreuses personnes lisent régulièrement ce que je publie, raison de plus pour vous faire partager ma position sur cette loi.
Au premier chef, la place de la commune à l’échelon local est primordiale. Ainsi, nul doute que la ruralité et les communes ont plus que jamais leur place dans le paysage territorial français.
36 000 communes c’est même une richesse pour la France.
Il y a dans cette loi un élément qui m’interpelle. Celui des compétences qui seront retirées aux communes et déléguées aux intercommunalités qui seront très difficiles à supporter.
Je pense notamment à la gestion de l’eau et de l’assainissement. Une ville de près de 3300 habitants avec un tarif de l’eau et de l’assainissement à plus de 6 euros face à des villages dont le tarif est divisé par trois. Ça pourrait faire mal… Très mal !
Ensuite, le seuil de 20 000 habitants me semble essentiel à l’échelle intercommunale. Car une évolution de notre organisation territoriale est tout à fait indispensable.
En cela, le regroupement des communes en intercommunalité avec des seuils de 20.000 habitants est légitime pour répondre, dans nos territoires, aux grands enjeux de la France d’aujourd’hui : le redressement économique, la réduction des déficits publics, le retour vers l’emploi, la transition énergétique.
Nos concitoyens attendent plus de simplicité, plus d’efficacité, plus de lisibilité.
A cet égard, on ne peut que partager les idées qui sous-tendent cette loi NOTRe.
Car la décentralisation est un outil de la modernisation de notre pays.
Bien à vous,
Fabrice Frichet






Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.