
Le Parti socialiste organise ce week-end un référendum sur l’unité de la gauche aux élections régionales.
C’est le citoyen qui écrit, appuyé par le formateur national au Parti socialiste que j’étais, qu’il est important de participer à ce référendum en cliquant sur le lien suivant :
https://jevote.referendum-unite.com
Bien entendu, je participerai à ce référendum avec toutefois de grandes réserves dont je vais vous faire part.
Tout d’abord, l’union de la gauche ne se construira pas par la grâce d’un référendum monté à la hâte, en quelques jours, pour contourner les récalcitrants.
Cette union de la gauche nécessite des clarifications, des débats, des coups de gueule.
Et malheureusement, ça commence mal car la question est formulée de manière telle qu’elle appelle le plébiscite.
Je cite :
« Face à la droite et à l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales ? ».
Le principe de se lancer dans des consultations internes est bénéfique à la pensée collective. Tout le monde y est favorable. L’association agréée de lutte contre la corruption AntiCOR, à laquelle je siège comme un des 23 administrateurs au niveau national, et qui tiendra son université dans une semaine à Nancy, y est d’ailleurs pleinement engagée, pour une démocratie d’exercice.
Or on assiste dans ce référendum pas vraiment à de la démocratie participative, pour écouter le terrain, mais à des fins politiques. Dont l’idée n’est pas vraiment de coconstruire une pensée avec les citoyens mais de se forger un outil politique.
Le monde n’est pas noir ou blanc. Il est gris. Il est bien sûr facile aujourd’hui de taper sur le gouvernement.
Mais soyons réalistes !!
Les électeurs boudent les partis, l’extrême-droite fait des scores à deux chiffres, signe que le pays ne se sent pas écouté par leurs dirigeants.
Alors ce référendum OUI – MAIS !
Cordialement,
Fabrice FRICHET
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