Effets de masse, de groupe, effets de généralisation post 13 novembre, injures racistes contre la ministre de la justice, propos antisémites d’un humoriste…
Le racisme se banalise, et pire ne cesse de progresser notamment chez les plus jeunes.
Pour combattre ce fléau, j’ai décidé de reprendre la plume ce matin, simplement en reprenant un écrit d’un éminent spécialiste de l’enfance.
Cet écrit s’appelle « Le racisme raconté aux enfants » et cite :
« Je vous écris cette lettre non pour vous faire la leçon mais pour vous préserver du racisme, cette bête immonde comme l’a appelé un poète. Au collège, au lycée, dans votre quartier, dans votre ville, vous vivez ensemble. Vous êtes noirs, blancs, arabes, asiatiques. Vous avez à la fois des ressemblances et des différences. Chacun d’entre vous a le droit au respect. Le combat contre le racisme engage à la fois le cœur et la raison. Il consiste d’abord à reconnaître les autres comme nos égaux avec leurs qualités et leurs défauts, leurs droits et leurs devoirs. Combattre le racisme c’est ne jamais admettre que certains puissent être mis à l’écart à cause de leur origine ou de la couleur de leur peau. Dans votre vie de tous les jours, vous devez apprendre – ouvrir les yeux pour démasquer le racisme partout où il se montre. »
L’auteur de ces mots est né en 1920 à Besançon. Franc-comtois, décédé en 2011 à l’âge de 91 ans, il aura traversé la période sombre de la seconde guerre mondiale.
Et peut-être n’aurait-il jamais imaginé qu’un jour des thématiques de rejet de l’autre puissent être aussi hautes dans le pays de Voltaire et de Rousseau.
Vous le connaissez peut-être, l’auteur de ces mots c’est Georges Jean, poète et essayiste français spécialisé dans le domaine de l’enfance.
En quelques mots, il écrit ce que l’on sait déjà mais qui pour nous a d’autant plus de valeurs maintenant.
Fabrice Frichet
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