Je me suis engagé en 1995 au côté d’Henri Emmanuelli, en 2007 au côté de Laurent Fabius, en 2012 au côté de Martine Aubry.
J’ai donc suivi une certaine logique politique issue du mitterrandisme. Et des plus belles heures de la gauche au pouvoir présidentiel.
Là pour les prochaines primaires de 2017, j’avoue être perdu. Ce n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un aveu de non-réflexion politique menée par notre Parti depuis 5 ans.
Qui comme beaucoup de militants socialistes se désolent de voir cette gauche en morceaux.
Ce Parti socialiste, où je milite depuis plus de 20 et longues années, au bord de la crise de nerfs.
De voir ce Président de la République socialiste dont 86% des Français ne souhaitent pas qu’il soit candidat en 2017.
De se voir cocu par ce livre confidence, qui m’a rendu abasourdi quand j’ai lu « les meilleures pages » la semaine dernière sur les revues spécialisées.
Un livre confidence qui n’est pas un livre-bilan mais un livre-testament qui n’aide pas même les plus braves fédérations et les sections qui essaient de défendre un bilan…
Je pense qu’il est temps d’ouvrir les yeux et de regarder la réalité en face. J’ai exercé pendant plus de 10 années le rôle difficile de secrétaire de section et de membre de l’exécutif fédéral.
Mais là !
Ce discrédit profond n’établit pas seulement le rejet d’une candidature Hollande. (un avis partagé par les ¾ des sympathisants de gauche). Mais le rejet du Parti socialiste dans son ensemble.
Alors chers camarades socialistes du Doubs et d’ailleurs, le gouffre est devant nous si un bilan lucide et constructif du quinquennat n’est pas établit rapidement.
C’est à nous camarades du bas de pousser en ce sens.
Car sans cela, quel que soit le candidat socialiste désigné à la primaire, il partira battu en 2017.
Et après les amis, pas de plan B pour éviter la droite et l’extrême-droite au second tour et faire mentir le scénario programmé de l’élimination…
Amitiés socialistes,
Fabrice
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