Pour le court et le moyen terme, l’avenir des socialistes français va se jouer dans les deux semaines qui viennent. Le 29 janvier, la primaire de la gauche va désigner notre candidat à la présidentielle.
La démonstration fut réussie en 2011, lors de la première primaire » citoyenne « , ouverte à tous les électeurs de gauche avec près de 3 millions de se mobiliser à se mobiliser.
Le test implacable de l’actuelle primaire de La Belle Alliance populaire sera donc, dès le 22 janvier, celui de la participation.
Faible, moins de 2 millions, elle traduirait les désillusions et le discrédit qui nous touchent au terme du mandat de François Hollande.
Plus consistante, elle témoignerait que tout espoir n’a pas disparu.
Dans tous les cas se posent la réelle question. Et c’est ce que personnellement je regrette ; c’est que depuis des décennies, aucun effort théorique n’a été entrepris pour redonner de l’inspiration à une social-démocratie qui bat de l’aile.
A l’heure où les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook globalisent la pensée de désobéissance civile, je ne comprends pas comment la gauche peut-elle être aussi dépourvue d’idées ! Et surtout oublier d’investir dans la communication socialiste.
Elle n’est pourtant pas débarrassée de l’obligation de réfléchir, bien au contraire.
Ayons le courage de l’intelligence, de croire en cette intelligence partagée, et surtout mobilisons autour de nous pour aller voter dimanche !
Fabrice
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