Accueil Mes commentaires sur l'actualite Journal de la Semaine Deuxième débat de la « Belle Alliance populaire » #JDLS n°3 / année 2017

Deuxième débat de la « Belle Alliance populaire » #JDLS n°3 / année 2017

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Bonjour à tous,

Bienvenue pour ce 3éme journal de la semaine de l’année 2017.

Aujourd’hui trois thèmes :le revenu universel, Macron et la parité aux législatives.

Je n’ai pas pu regarder le 1er débat des primaires de la gauche.

Mais j’ai pu regarder dimanche soir sur les antennes de RMC à ce deuxième débat.

Un débat où pour moi, les sept candidats ont réussi à imposer leurs projets de société.

Et si finalement la primaire de la «Belle Alliance populaire» était un succès ?

De véritables débats de fond, peu de petites phrases et des échanges entre les sept candidats – notamment les quatre anciens ministres.

Un fiasco n’est néanmoins pas à exclure. Car pendant ce temps-là, Macron a fait école samedi dernier sur le thème de l’éducation lors d’un déplacement dans le Nord.

La pression Macron s’intensifie s’imposant par les sondages et par ses démonstrations de forces militantes. Une dynamique dont il est difficile de prédire si elle sera renforcée ou non par le résultat de la primaire mais qui pose à nouveau, pour moi cette semaine, la question.

Une dynamique, qui on le verra dimanche 22, pourrait perturber les autres candidats à la primaire et même à la présidentielle.

A Lille, salle comble avec plus de 4 000 personnes. A savoir qu’aucun autre candidat à la présidentielle n’attire autant de monde.

39 ans, le fondateur d’En marche est devenu une obsession dans les équipes de campagne des autres prétendants à l’Elysée, y compris au FN.

A gauche, certains de mes camarades parlent déjà ouvertement de rallier l’ex-ministre de Hollande s’il devait être plus à même que le vainqueur de la primaire d’être au second tour.

Ça peut forcément poser à nouveau question quant à l’avenir du Parti socialiste.

Préparer l’avenir aussi si que les proches de François Hollande voudraient torpiller la primaire de la gauche, ils ne s’y prendraient pas autrement.

A nouveau un intime du chef de l’Etat, a déclaré, sa flamme à Emmanuel Macron, en pleine dynamique sondagière.

Pour ce 3éme JLDS de 2017, j’aimerais que nous échangions sur le revenu universel.

Pour certains, un «amuse-gueule». Pour d’autre, une bonne idée.

J’avoue me situer entre les deux car pour moi, toute idée a le mérite d’exister et de poser le débat, la discussion.

Il est devenu l’utopie de la prochaine campagne électorale des présidentielles.

La France s’enthousiasme pour ce concept, défendu chez les libéraux par le philosophe Gaspard Kœnig, à droite par Nathalie Kosciusko-Morizet et à gauche par Benoît Hamon.

Un projet a mille variantes qui consiste à verser à chaque individu majeur un revenu minimal fixe, inconditionnel, que l’on soit sans domicile fixe ou que l’on s’appelle la femme la plus riche de France, Liliane Bettencourt.

A de nombreux égards, l’idée est séduisante.

Elle pourrait permettre d’éradiquer la grande pauvreté en garantissant à chacun, surtout aux jeunes, un revenu d’existence décent.

Cette manœuvre permettrait de regrouper sous une même bannière les aides existantes : RSA, allocation logement, allocations familiales, minimum vieillesse….

Et simplifier la jungle administrative qui rend l’Etat social inopérant.

Ses soutiens jugent le revenu universel serait très moderne car adapté à l’intermittence de plus en plus grande du travail.

Toutefois, plusieurs questions se posent.

Je ne suis pas le premier à les poser. Mais j’aimerais ici vous les soumettre.

La première est philosophique.

Le revenu universel acterait la fin du travail comme valeur, comme état d’âme, comme croyance.

La deuxiéme est financière.

Le revenu universel n’est pas finançable à moins de diviser par deux les aides sociales.

Ce serait donc une fausse bonne idée, même s’il faut fusionner et simplifier les différentes allocations.

C’est la conclusion à tirer de ce débat utile.

Enfin, ce que j’aimerais c’est que le projet que portera le candidat de la gauche en mai 2017, que nous allons porter ensemble, ne commette pas les erreurs d’hier. Qu’il soit un projet lucide.

Celui de l’émancipation.

L’émancipation c’est pour moi la liberté.

C’est pour moi encore, redonner les opportunités à celles et ceux qui sont bloqués aux portes de la réussite.

L’émancipation c’est la responsabilité commune de tous les candidats de gauche.

Tous de Mélenchon, en passant par les candidats de la primaire, à Macron. Toutes les forces de gauche.

Et l’émancipation, elle se construit en regardant le monde tel que nous le vivons et combattons ses inégalités chaque jour.

Pour conclure, j’aimerais vous le donner le chiffre 36.

36 comme le pourcentage de la parité aux législatives pour les Républicains.

36 %.

C’est le nombre de femmes investies par Les Républicains en vue des élections législatives de juin.

Soit 168 candidates pour 298 candidats, la liste validée par le conseil national du parti samedi dernier…

Amitiés et bonne semaine,

Fabrice

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