
Bonjour à vous chers lecteurs fidèles !
Mes quelques mots sur l’actualité du jour…
Et un retour sur expériences…
Au côté de Laurent Fabius en 2005 lors du référendum européen, je faisais partie de son équipe de campagne et nous attaquions cette Europe, qui ne nous plaisait pas car trop libéral, sur le cas des travailleurs détachés qui envoyés par leurs employeurs dans un autre Etat de l’Union pour y fournir un service temporaire relevaient du pays d’origine pour les charges sociales et non de la France.
Je me souviens que Claude Bartolone avait alors émis l’idée du « plombier polonais » sans faire injure ni à ce pays, ni à ses travailleurs. Nous visions alors cette directive Bolkestein…
Aujourd’hui, face à l’immobilisme des autorités européennes, on nous sort une « clause Molière » autrement dit l’usage du français sur les chantiers publics.
Je ne peux pas être pour !!
Pour autant comment gommer l’impopularité de cette Europe incomprise sans revenir sur les régimes des travailleurs détachés.
Car les premiers qui souffrent d’être délocalisés de leur famille ce sont ces pauvres ouvriers.
En 2005 toujours, et je peux maintenant en parler avec du recul, car avec Laurent Fabius, nous étions sur du fond et non de la forme.
Puis critiqué par la suite…
Or Laurent que je connais pour l’avoir représenté durant plus de 10 ans combattait pour des idées et pas pour une place.
Laurent était, et est toujours un militant même si sa fonction ne lui permet plus d’intervenir, un militant dévoué à la cause du socialisme.
En ce sens, oui nous avons été en 2005 à revers du vote des militants mais sur un programme. Et non sur des hommes comme aujourd’hui.
Ce qui est l’inverse d’aujourd’hui car Laurent Fabius n’aurait jamais rejoint un candidat hors parti.
Laurent, candidat battu en 2006 s’était rangé au côté de Ségolène Royal en 2007.
Laurent, pourtant pas le meilleur ami de François Hollande, avait fait campagne pour ce dernier en 2012.
Remettons les choses à leur place.
Car c’est l’héritage du mitterrandisme dont nous avons oublié, nous camarades, de nous inspirer.
Amitié socialiste,
Fabrice
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