J’ai déjà eu l’occasion d’en parler récemment.
En mars, les électeurs voteront aussi certes leurs prochains élus municipaux mais aussi pour les futurs élus de leur EPCI : communautés d’agglomération ou communautés de communes.
Des structures peu connues, et pourtant gérant des budgets d’ampleur, comme les transports, l’environnement, ou l’urbanisme.
Alors si j’écris aujourd’hui c’est que derrière le scrutin municipal se trouve la désignation des membres de l’intercommunalité.
En milieu rural dans lequel je suis élu, il n’est pas rare de trouver de regroupements de plus de cinquante communes dans cette France couverte par plus de 1200 intercommunalités.
Deux fois moins nombreuses qu’il y a dix ans.
Mais devant cela, j’ai un manque, un souci disons celle du manque de légitimité démocratique de ces élus intercommunaux issus des conseils municipaux lors quelquefois de tractations politiques qui échappent aux citoyens.
En effet, ces conseillers des intercommunalités sont élus au suffrage universel mais dans le cadre d’un fléchage.
Et je pense que vu l’ampleur des transferts de compétences, et la jeunesse de l’institution, il serait nécessaire d’aller plus loin dans l’élection de ses membres.
Je pense en particulier à l’élection des conseillers intercommunaux au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, avec panachage : au premier tour, des candidats sont élus s’ils ont obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés et le vote d’au moins le quart des électeurs inscrits ; au second tour, la majorité relative suffit.
Car sachons le, la somme des intérêts communaux ne fait pas l’intérêt intercommunal.
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