La crise des gilets jaunes suivi par le grand débat national ont fait apparaître les maires comme les pivots d’une société française devenue fragile !
Perçu avant comme les derniers remparts de la République, le rôle du maire est devenu difficile à gérer dans cette société où la défiance envers toutes les élites n’a jamais été aussi forte.
C’est une des raisons de ce malaise profond mais ce n’est pas pour moi la plus importante.
Je pense qu’à la veille des élections municipales du 15 mars prochain, c’est l’évolution et la complexification croissante du métier de maire qui expliquent le malaise des maires.
Certes, la pression de l’État, la puissance des intercommunalités et les exigences croissantes des citoyens contribuent à la montée du ras-le-bol des maires.
De sa demande d’effort budgétaire après la crise économique de 2009 à sa soumission à tout prix à la rationalisation de la dépense publique ; les oubliés durant la première partie du quinquennat d’Emmanuel Macron sont surtout ses petites communes devenues difficiles à gérer.
Le maire est dans mon esprit plus que jamais un rempart au délitement démocratique susceptible de répondre aux transformations d’une société de plus en plus fragmentée.
Pour conclure ce billet du jour qui me tenait à cœur, certes l’avenir des maires ne se résumera pas aux résultats du prochain scrutin, mais cet avenir pourrait se faire dans un lien plus constructif État / collectivités locales (seules capable d’assurer ce mécanisme de solidarité nationale).
Bien à vous,
Fabrice Frichet,
Un élu de terrain incarnant des valeurs, des idées et pas soi-même…
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