Suite aux derniers chiffres de la contagion et des simulations pour les prochains jours, E. Macron n’avait pas le choix.
Dès lundi et jusqu’à nouvel ordre, fermeture de toutes les crèches, des écoles primaires, des collèges, des lycées et des universités sera de mise. Cette décision d’une ampleur inédite en France pour ce qui représente 18,5 % de la population française s’imposait.
Maintenant, quid de la mise en place d’un système de garde d’enfants rendu nécessaire dans chaque mairie pour les plus jeunes.
Alors oui, comme écrit précédemment, ses mesures annoncées étaient inévitables. Contre ce fléau, la meilleure parade reste le confinement.
Comme en Italie, la France à partir de lundi ce sera ville-morte partout ou presque. Ainsi se rangeant à l’avis des experts, le Président a pris ses décisions qui s’imposaient.
Paradoxal aussi de vouloir laisser les personnes âgées de + 70 ans chez eux et de maintenir les élections dimanche !
Nous ne sommes pas au bout de nos peines. Le coronavirus est déjà en train de tout changer sur le plan sanitaire, bien sûr, mais aussi économique et géopolitique.
L’heure est au nationalisme, à la fermeture des frontières, Donald Trump suspend de trente jours des entrées aux États-Unis de voyageurs ayant séjourné en Europe, plus précisément dans l’espace Schengen.
Dans le même sens, cette mesure ne vise pas les Britanniques.
Résultat, le CAC 40 s’effondre à l’ouverture, perdant plus de 5 % et tombe à 4.374,67 points.
Plongée brutale également à Londres, tandis que la Bourse de Francfort passe sous le seuil symbolique.
À raison de deux krachs par semaine, nous allons au-devant d’une crise économique dont les signes avant-coureurs sont déjà perceptibles dans le pays.
Amicalement
Fabrice Frichet
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