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Un violent plan d’austérité et de chômage et le retour de Valls…

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Le second tour des élections municipales se rapprochent pour les communes concernées.

Les citoyens y auront l’occasion de faire entendre dans les urnes leurs demandes de changement.

C’est le sens de ce billet du jour car la gauche, on la disait morte, enterrée. Or à Paris, Lyon, Toulouse, et Marseille : la gauche rose, rouge et verte unie peut l’emporter. Ce qui représente un réel espoir de succès face aux dérives de la macronie.

Et si j’étais à Marseille, je voterais Printemps marseillais.

Si j’étais à Besançon, Strasbourg, Lyon, Bordeaux ou Metz, je voterais écolo !

Car cette élection municipale, une fois n’est pas coutume, a permis de comprendre que l’union (de la gauche) peut faire la force.

La pandémie a eu l’effet de donner des envies d’une existence différente, plus proche de la nature, plus centrée sur la vie et la consommation locales.

Car la catastrophe économique pointe à l’horizon et les plans de suppressions d’emploi risquent de s’accumuler.

Et puis il y a cet incroyable chiffre balancé par M. Macron, lors de son allocution télévisée de dimanche dernier, selon lequel il avait fait décaisser 500 milliards d’euros.

Sur ces fameux 500 milliards, comment peut-il d’un côté annoncé ce montant exorbitant tout en disant que le déficit augmenterait de 222 milliards ?

Alors chers lecteurs soyons clairs : tout ceci ne sert qu’à préparer les citoyens à un violent plan d’austérité et de chômage.

Un violent plan d’austérité et de chômage qui permet à un ancien Premier ministre Manuel Valls de sortir du bois. Car en donnant une interview au magazine de droite extrême Valeurs Actuelles, M. Valls y expose une théorie selon laquelle la « lutte des races aurait remplacé la luttes des classes ». Il sait de quoi il parle… Il s’est lui-même acharné à mener une lutte pour le compte du capital et à souffler sur les braises identitaires.

Oui en arrière-fond, c’est un carnage social qui se prépare.

Un carnage dont se contrefout le Chef de l’État qui, sur fond de crise économique aggravée, préfère mettre toutes ses forces dans la bataille présidentielle en s’alliant aux partis de la droite aux municipales que de penser à la France d’après Coronavirus.

F. Frichet

 

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